De STRASBOURG à PARIS
CINQ QUESTIONS A CECILE LECLERC, membre du Conseil d’Administration de l’Association Bureau des Voyages de la Jeunesse (BVJ)
1 – Parlez-nous de votre parcours ?
Monique et Renaud, mes parents, voyageaient en été dans les années 1970 avec le BVJ (TUNISIE, EGYPTE, LIBAN…) Déjà enfant, puis adolescente, ils voulaient me faire connaître le reflet de la culture des territoires, l’accessibilité internationale pour tous…. J’ai voyagé aussi avec eux dans les Club 18-35 de l’association BVJ (GRECE, BALEARES…). A 18 ans, le baccalauréat « en poche, » tout juste obtenu, j’ai raté mon départ en « duo » pour le Club 18-35 en Italie du Sud. – Ma compagne de voyage avait oublié son passeport ! – Le BVJ a trouvé une solution : l’Auberge de Jeunesse de CALVI en Corse, un grain de beauté sur la plus proche des îles lointaines, et tout juste besoin d’une carte d’identité ! Après quelques années d’études et de voyages aux quatre coins du monde, je suis vite devenu professeur d’éducation physique à Strasbourg. Pour les championnats de France UNSS de mes élèves, souvent, je montais à Paris, le temps d’un voyage scolaire à Paris. Dans le cadre d’échanges transatlantiques, mes collègues professeurs, choisissaient toujours les Auberges de Jeunesse BVJ. Après quelques actions au service de l’Association BVJ, j’ai intégré bénévolement l’équipe du BVJ et participé à quelques Assemblées Générales et Conseils d’Administration de l’Association BVJ.
2 – Qu’est-ce qui vous plait particulièrement dans votre domaine d’activité ?
Le pilotage des idées, de la jeunesse et des sports me plait bien. Sans oublier bien sûr, l’aspect administratif et financier du développement de l’Association. Il correspond peu à l’image que l’on s’en fait en général. C’est un travail qui demande finalement de l’imagination. Il faut trouver des solutions, des astuces pour répondre à tous les cas particuliers, du montage de projet, de conventions, de partenariats… Par exemple le prix mutualisé, avec une réduction de 50 % pour le mois d’août 2018, 19 euros seulement et une réduction 3 euros, offert par l’Auberge de Jeunesse de Paris à votre arrivée, pour votre trajet retour en Flixbus ! ( « Les fameux autocars Macron ! ») C’est un rêve qui se réalise pour les jeunes aux budgets serrés. Il y a aussi la culture de la menthe en jardin partagé dans la cour d’une autre Auberge de Jeunesse BVJ. Bientôt peut être une ruche « SO-UP » dans l’une des Auberges BVJ PARIS. Vive l’eau mentholée « made in Paris » et le yaourt au « miel parisien » servi gratuitement au petit-déjeuner.
3 – Comment avez-vous intégré l’équipe du Bureau des Voyages de la Jeunesse ?
Je l’ai intégré il y a plus de cinq ans. C’est une des toutes premières fois que je suis membre d’une Association de Jeunesse et d’Education Populaire à dimension internationale. J’ai été très touchée de découvrir avec intérêt les projets stratégiques de l’Association, les difficultés qu’il faut parfois surmonter, la complexité de la réalité vue de l’intérieur, la joie de réussir, parfois…
4 – Quelles sont vos impressions sur le BVJ ?
En arrivant au BVJ, j’ai été marqué de la richesse des projets de l’Association, notamment lors de nos derniers Conseils d’Administration. J’ai été passionné par les diverses démarches et les études d’impacts des actions à entreprendre (éveil, enseignement, formation, initiation aux voyages, dialogue des cultures…). La richesse du BVJ repose sur la laïcité qui rassemble le plus grand nombre, au lieu d’exclure : » La loi, au dessus de la foi… ». Toutes vont au-delà de nos attentes. Elles confèrent la belle image de BVJ, en tant que « pionnier » du voyage jeunes, depuis 1948. J’ai également observé que les auberges de jeunesse du BVJ sont gérées avec prudence, tout en mobilisant les actions nécessaires pour continuer d’innover, d’avancer et de poursuivre sa mission exclusive auprès des jeunes, avec ambition.
5 – Quel est votre intérêt pour le BVJ, le monde des auberges de jeunesse et l’économie sociale et solidaire ?
Le défi pour l’Association comme la nôtre, qui a des racines lointaines dans le temps, c’est d’être capable de garder les idéaux fondateurs, les enrichir et les promouvoir, dans des sociétés en perpétuelles évolutions, avec d’autres marqueurs algorithmiques… Je suis fière d’assister une entreprise de ce secteur d’activité, au service de l’intérêt général, et en résonnance avec mes valeurs. Je retrouve ces valeurs, d’encore plus près, avec le BVJ qui les assume et les défend avec bienveillance… Mes 2 filles, Margaux et Louise, encore toutes petites, en profiteront, je l’espère, un jour ! Je pense que l’on a de la chance d’être dans un pays, une Europe où des structures « no-profit » avec une vraie démocratie participative de ce type, existent. Elles sont portées et animées par des équipes, globalement de qualité. C’EST FORMIDABLE…
« Retour aux actualités