Du PENDJAB … à PARIS
ENTRETIEN ZERO MYTHO !
CINQ QUESTIONS (très indiscrètes !) à la trop discrète Sara KASMI, responsable des réservations groupes des auberges de jeunesse BVJ PARIS.
1 – Parlez moi de vous, Sara ?
Je suis née en France, de parents qui venaient du PAKISTAN. Ils se sont rencontrés à DUBAÏ. Nous sommes une grande famille. Avec ma mère, mon père, mes sœurs et mes frères nous avons toujours vécu dans la région d’Ile-de-France. Très vite, j’ai travaillé dans un Cabinet de conseil et de recrutement. A dire vrai, je suis offensive (un peu !), curieuse (souvent) et équilibrée (toujours !). En 2017, j’ai répondu à une petite annonce de recherche d’emploi étudiant. Je suis devenue réceptionniste du matin à l’Auberge de Jeunesse de Paris – BVJ LOUVRE. Rapidement, la direction m’a proposé la responsabilité des réservations groupes de l’ensemble des auberges de jeunesse parisiennes du BVJ (Louvre, Quartier-Latin, Champs-Elysées et Opéra-Montmartre). Une mission qui me tient particulièrement à coeur.
2- En quoi le poste vous intéresse-t-il ?
Je m’intéresse aux Auberges de Jeunesse en général, mais surtout à ses usagers, ses adhérents, professeurs, éducateurs, animateurs, responsables et présidents d’associations diverses et variées, élu(e)s des villes, des régions, des territoires ; aux femmes et aux hommes de la planète, à mes collègues de travail venus d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie même parfois ; à la culture de l’Association BVJ et pourquoi le cacher : à l’évolution possible de mes fonctions à 1, 2 et 3 ans.
3 – Quel est votre salaire ?
J’aime les gens plus que l’argent. J’ai une partie fixe de 1500 euros et une part variable selon mon travail, les objectifs tenus et le plein remplissage des auberges de jeunesse… Nous y œuvrons résolument. En juillet 2018, j’ai eu ma plus grosse prime : 1000 euros. Je suis très heureuse. Je me suis offert un beau et un long week-end à Londres. S’il vous plaît téléphonez moi en matinée du dimanche au jeudi. Je reste à votre écoute. (P.S. : Je suis en congés hebdomadaires le vendredi et le samedi.). Pour revenir à votre question. Je n’ai pas de tickets restaurant, mais j’ai l’avantage de déjeuner parfois avec la direction dans les petits restaurants du quartier. Rassurez-vous, je ne bois pas d’alcool ! J’ai un appétit de « moineau »
4 – Combien de fois par jour les aiguilles d’une montre se chevauchent-elles ?
Le temps n’est pas une obsession. Je ne regarde pas assez ma montre pour le savoir. Je m’ennuie rarement, sinon jamais au BVJ.
5 – Où vous voyez vous dans 5 ans ? Savez-vous dire non ?
Please. I can speak english, like a » Parisian lady « . Two years to learn. To years to make the job, I hope ! After, wait & see… Dire non, ce n’est pas facile. Il faut assumer son NON. Dire non, ça n’est pas refuser de travailler. C’est refuser parfois de mal faire. Dire NON, ce n’est pas une fin en soi. C’est un OUI, mais plus tard. Un autre jour ? Une autre semaine ? Un autre mois ? Parfois à un autre prix ? Dans une autre auberge de jeunesse parisienne… Dans tous les cas je tente de vous trouver une solution pour un hébergement groupe à Paris. A très vite…
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